Qu'est-ce que marie-amélie de bourbon-siciles ?

Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, née le 24 février 1782 à Caserte, en Italie, et décédée le 24 mars 1866 à Claremont, en Angleterre, était une princesse de la famille royale des Bourbon-Siciles et la reine des Français en tant qu'épouse de Louis-Philippe Ier.

Marie-Amélie était la fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Elle grandit dans une famille royale et fut éduquée dans les meilleures conditions. En 1809, elle épousa Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres et futur roi des Français. Le mariage fut organisé afin de renforcer les liens entre les familles royales de France et des Deux-Siciles.

En 1830, après la révolution qui renversa le roi Charles X, Louis-Philippe devint le nouveau roi des Français. Marie-Amélie devint donc la reine consort. Elle était respectée et appréciée par le peuple français pour son charme, sa bonté et son engagement social. Elle était également connue pour son amour de la musique et des arts.

En tant que reine, Marie-Amélie s'impliqua activement dans des causes philanthropiques, particulièrement dans les domaines de l'éducation et des soins de santé. Elle créa des écoles, des orphelinats et des hôpitaux. Elle était également une fervente défenseuse des droits des femmes et des enfants.

La famille royale vécut une période tumultueuse pendant le règne de Louis-Philippe, qui fut marqué par des tensions politiques et sociales. En 1848, après une nouvelle révolution, la famille d'Orléans fut contrainte de quitter la France et de s'exiler en Angleterre. Ils s'installèrent à Claremont, où Marie-Amélie passa le reste de sa vie.

Après la mort de son époux en 1850, Marie-Amélie se consacra principalement à sa famille et à la mémoire de Louis-Philippe. Elle écrivit des mémoires et publia des ouvrages sur la vie de son mari. Elle mourut en 1866 à l'âge de 84 ans.

Marie-Amélie de Bourbon-Siciles est souvent décrite comme une reine aimable et bienveillante, dont l'influence positive a marqué l'histoire de la France au XIXe siècle. Elle laissa derrière elle un héritage de générosité et d'engagement social, et fut respectée par le peuple français même après son décès.